Réaliser un projet de territoire permet aux élus, agents et habitants de mieux se connaître et de définir ensemble des perspectives à long terme. La nouvelle équipe intercommunale est désormais aux manettes mais sur notre territoire, elle a peu évolué. Le président et ses vice-présidents sont restés les mêmes (ou presque).
Après la période du confinement, des élections, puis des installations des instances, le mandat de notre communauté de communes peut enfin commencer. C’est le moment idéal pour lancer une démarche de rédaction d’un projet de territoire.
Comment procéder ?
Prendre son temps
Premièrement : prendre son temps. Un projet de territoire n’est pas une obligation légale, il n’en existe pas de définition juridique précise. Le cadre de ce type de document d’orientation se fonde sur la loi d’orientation « Voynet » du 25 juin 1999 pour l’aménagement et le développement durable du territoire, qui introduit la notion de « projet d’agglomération », ainsi que sur le code général des collectivités territoriales, notamment en soulignant le rôle du conseil de développement qui doit être « consulté sur l’élaboration du projet de territoire ».
La réflexion sur un tel outil apparaît alors comme une démarche qui peut coucher noir sur blanc les perspectives à moyen et long termes, les objectifs structurants, les actions et les ressources pour les atteindre, mais surtout qui s’adapte au profil de la CCVE, à son rapport aux communes et ses relations avec les acteurs économiques. Il faut organiser une forte période de concertation, avec des réunions publiques dans toutes les communes. Il faut donner du temps au temps, faire de la pédagogie et être à l’écoute des citoyens. On doit associer conseillers communautaires et municipaux ainsi qu’un panel d’habitants volontaires pour aboutir.
Dépasser les querelles partisanes
Pour élaborer ce document politique et prospectif, il faut proposer une démarche qui dépasse les querelles partisanes, sous peine de devoir remettre à plat tout ou partie du projet en cas d’alternance politique.
Un projet porté de manière transpartisane et démocratique permet de partager le projet de territoire avec les nouveaux élus, pour qu’ils se l’approprient, l’amendent et le complètent. Mais il faut le faire ensemble. Il faut un pacte de loyauté sur l’intérêt général.
Encourager la participation citoyenne
Il ne faut pas pas avoir peur d’innover et d’adapter la construction du projet et sa déclinaison à la population du territoire. Ce nouveau projet peut faire appel à la civic tech, les technologies au service de la participation citoyenne, plutôt qu’aux traditionnelles et parfois décevantes réunions publiques, et se servira de ces compétences pour faire évoluer la relation de l’interco avec les habitants.
La fabrication d’un projet de territoire permet de commencer à forger une unité, à « créer le territoire » autour notamment de l’excellence environnementale, priorité partagée par tous, et encore plus depuis la crise sanitaire. Notre projet doit être pensé comme un document vivant, pas gravé dans le marbre, permettant l’appropriation du territoire à travers la communication politique. Il faut chercher à imaginer d’autres formes de participation, différentes de la réunion classique. Par le numérique, bien sûr, mais également par l’écrit ou la photo. A travers les images on peut permettre aux jeunes, aux scolaires de montrer comment ils voient leur territoire.
Plus que le document, c’est toute la démarche qui resserre les liens et souligne que le territoire a des talents.
Il s’agit de mettre des mots sur des ambitions communes
Il ne s’agit pas d’une obligation légale ou réglementaire, comme un PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) ou un PCAET (plan climat air énergie territorial), mais de mettre des mots sur des ambitions communes.
La crise sanitaire nous a montré que nous devions être efficaces et réactifs. Les outils qui seront développés et utilisés doivent aider à la concertation pour le projet de territoire, mais également pour consulter les élus et favoriser les échanges tout au long du mandat : des sondages en temps réel, des quiz, les outils de la civic tech permettent de concerter avec le plus grand nombre. Ne pas concerter c’est se priver d’énergie. Et les idées, c’est stimulant pour les services.
Alors il est temps de prendre en compte la parole de tous les citoyens, d’écouter ce qu’ils ont à dire, d’en tenir compte pour les impliquer dans un projet commun dans l’intérêt général plutôt que de dénigrer leurs idées sans avoir chercher à les comprendre.
Oui à une déviation, non à la desserte Val d’Essonne !
Le SCOT de la CCVE est en cours de mise à jour, dans le secret.
Vous êtes conseiller communautaire. Pourriez vous informer le public sur cette procédure?
Merci d’avance
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Le site est encore en construction mais nous tenons compte de votre commentaire. Nous réfléchissons à la manière de partager les informations que nous avons. Pas grand chose sur le SCOT pour l’instant, je vous communique toutes les infos dès que j’en ai. Nous sommes hélas, en tant qu’élu de l’opposition, comme vous le savez, plus spectateurs qu’acteurs. Si par vos réseaux vous avez plus d’informations que nous, n’hésitez pas à nous les transmettre.
Patrick Polverelli
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Bonjour,.
J’ai déjà envoyé le même message mais sans être connecté à WordPress alors je recommence.
Le PLU de Mennecy a été mis en révision simplifiée dans le secteur de la nouvelle gendarmerie.
L’arrêté est affiché à la Mairie M Saillet depuis le 20 novembre.
L’OAP dans le PLU de ce secteur y flèche une gendarmerie avec 20 logements et un lotissement avec 10 lots.
Un permis d’aménager pour un lotissement de 30 lots a été demandé en juillet
Un permis de construire pour une gendarmerie avec 32 logements a aussi été demandé. Aucun n’a été accordé.
Je pense que le maire veut modifier l’OAP pour que ces 2 permis puissent être accordés.
La MRS autorise une modification pour corriger une erreur matérielle, dans le respect de l’intérêt général, sans concertation, sans enquête publique et sans délibération du conseil municipal.
Pal mal n’est-ce pas?
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