Mennecy subventionne une école privée!

Sur décision du maire, la majorité municipale a voté au conseil municipal du vendredi 20 décembre une subvention de 861€ à l’école Sainte Marie de Corbeil-Essonnes. A notre demande, le maire nous a expliqué que cette école a des difficultés financières.

Nous avons voté contre.

Pourquoi un montant si précis? Est-ce que cela correspond à l’inscription d’un enfant? Les parents qui décident d’inscrire leur enfant dans une école privée doivent en assumer les frais! Des écoles publiques, gratuites et de qualité sont présentent sur notre territoire.

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Des élus de la majorité menneçoise qui ne nous défendent pas …

Alors que des sujets importants pour les menneçois restaient à l’ordre du jour, les élus de la majorité de Mennecy ont préféré quitté le conseil communautaire, hier soir, mardi 17 décembre. Vexé d’avoir perdu un vote, le maire a fait signe à ses conseillers municipaux de le suivre et de quitter l’assemblée. Ils ne sont donc pas restés pour défendre, notamment, les tarifs de l’aquastade et de la redevance d’enlèvement des ordures ménagères. Sur le principe, ils sont tous rémunérés (environ 950€ mensuel) et devraient participer. Dans la réalité, ils ne s’expriment jamais (sauf Mr Reynaud) et votent toujours tout…

L’aquastade a une fréquentation très faible en comparaison des attentes du délégataire, les tarifs vont augmenter. Pas sûr que ce soit bénéfique, la population risque de déserter encore plus cet établissement nautique. Seul l’opposition s’est exprimée. Dommage.

On veut nous faire croire à l’approche des prochaines élections à une baisse des tarifs de la redevance des ordures ménagères mais nous ne sommes pas dupes car pour un service moindre les tarifs augmentent en fait de plus de 4%! On nous supprime aussi les points d’apport volontaire emballages…

L’opposition menneçoise que je représente au conseil communautaire a défendu l’intérêt de la population comme à chaque conseil. Les élus de la majorité menneçoise ont cette fois-ci brillé par leur absence mais c’est bien la première fois qu’ils se font remarquer!

RER D

Petit historique simplifié:

Jean-Paul Huchon, président PS du conseil régional d’Île-de-France, perd les élections régionales au profit de Valérie Pécresse en 2015. Alors que les instances régionales de l’époque avaient toujours refusées la rupture de charge (changement de train obligatoire) pour se rendre à Paris, la nouvelle majorité dont fait partie le maire de Mennecy l’annonce dès janvier 2017 puis la met en place au détriment des usagers…

Depuis lors, des associations d’usagers luttent, sans relâche, pour améliorer les services d’Île-de-France Mobilités afin notamment de réinstaurer des directs Paris sans rupture de charge.

Autant ce fut rapide d’aller dans le sens de la demande de la SNCF, autant ce fut long d’aller dans le sens des usagers… et ce n’est pas gagné! On peut effectivement se réjouir de ces avancées mais cela ne concerne que très peu de trains et tous en dehors des heures de pointe! Cela ne concernera donc qu’une minorité de voyageurs.

Ce n’est qu’un début, nous comptons sur ces associations mais aussi sur un changement de majorité à la région pour, enfin, prendre en compte les souhaits de la population. Nous comptons sur une majorité de projets qui saura améliorer le quotidien des usagers, trouver des alternatives au RER autre que la voiture!

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L’inaction écologique est punitive

Les pluies torrentielles qui ont frappé le sud et l’est de l’Espagne sont l’un des visages des ravages du dérèglement climatique. Elles rappellent de la pire des manières la gravité de la crise climatique à laquelle nous faisons face.

Les Écologistes adressent tout leur soutien aux victimes de cette catastrophe et à leurs familles, ainsi qu’aux secouristes et bénévoles qui œuvrent sur le terrain pour aider les sinistrés.

Les épisodes météorologiques extrêmes se multiplient et l’intensité de ces catastrophes naturelles s’accroît partout dans le monde. Alors que la COP biodiversité s’achève avec des résultats décevants et à quelques jours de l’ouverture de la COP 29 à Bakou en Azerbaïdjan, ces inondations mettent cruellement en évidence l’urgence d’une action collective internationale. 

Il est essentiel de prendre des mesures concrètes pour limiter le réchauffement climatique, d’investir dans la résilience des infrastructures et de développer des stratégies de prévention : lutter contre l’artificialisation des sols, restaurer les berges de nos cours d’eau, et déployer un Plan national d’adaptation au changement climatique qui soit enfin à la hauteur des défis auxquels nous faisons face. Il est également impératif de soutenir les collectivités locales et les personnes affectées par ces catastrophes pour qu’elles puissent se reconstruire dans des conditions dignes.

Les Écologistes réitèrent leur détermination à défendre un modèle de société qui respecte notre environnement et protège nos concitoyens des conséquences dramatiques des dérèglements climatiques.
 

Ne nous résignons pas, agissons.

Inondations impressionnantes dans le Parc de Villeroy

Images impressionnantes du parc de Villeroy le 10 octobre qui subit le dérèglement climatique. Nous aurons de plus en plus souvent de violentes pluies soudaines. Construire, imperméabiliser les terres sur le plateau de Mennecy / Ormoy n’est pas une bonne idée pour la vallée… mais pas que: circulation, pollution, bruits, …

Espérons que cela n’aura pas d’incidence sur le parcours d’Octobre Rose.

Cadeau pour ceux qui douteraient du lien avec le dérèglement climatique: une étude de climatologie a montré que la tempête Kirk a été 20% plus pluvieuse que les dépressions habituelles, en raison du réchauffement climatique. Les vents sur la côte atlantique ont été jusqu’à 12% plus puissants. Si la variabilité naturelle du climat explique en partie la formation de cet épisode, son intensité est, elle, amplifiée par la crise climatique.  Climameter

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Qui émet des gaz à effet de serre en France?

Conseil à viser. Ce vendredi, le Haut conseil pour le climat (HCC) a publié la version grand public de son rapport 2024 sur l’action publique de la France en matière de climat. Alors qu’il reste encore beaucoup à faire pour mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050 (soit l’équilibre entre les émissions et les absorptions de gaz à effet de serre), l’organisme a fustigé «les annulations récentes de crédits budgétaires», qui «nuisent à la confiance dans la transition climatique». L’alerte vise le gouvernement Barnier et sa tentation de rogner l’écologie pour réduire le déficit public. Certes, les émissions françaises ont connu une forte baisse en 2023, mais «ces actions restent fragiles», prévient le HCC. Par exemple, les transports, qui représentent un tiers des émissions nationales, ont enfin amorcé leur trajectoire de décarbonation mais il faudrait tripler le rythme annuel de baisse des émissions (par rapport à 1029-2023) pour être sur de bons rails.

Relisez notre article pour connaître les détails, secteur par secteur.

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Les nouvelles constructions grignotent la forêt…

Cette situation est encore une fois la preuve que certains agissent en dépit du bon sens! A Ballancourt, une résidence Nexity a visiblement été construite trop près d’une forêt d’après les riverains. De fait, soucieux de voir des arbres tombés sur leur nouvelle maison, ils ont demandé une coupe et on peut les comprendre mais des questions se posent. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt? Qui a permis ses constructions trop proches de de la forêt? Peut on abattre tous ces arbres sans autorisations? N’a -t-on pas trop coupé et trop loin des maisons? Cette forêt s’étend elle vraiment sur les champs comme expliqué en conseil municipal?

Des élus de l’opposition de Ballancourt s’interrogent justement à ce propos, rejoignez-les et soutenez-les dans leur combat. Pour nous menneçois, construire toujours plus à Ballancourt inquiète du fait d’une circulation grandissante aux heures de pointe sur la 191.

Comme nous pouvons le voir sur cette vidéo, de nombreux arbres ont été coupés … A-t-on pensé aux périodes de nidification? Cette coupe semble être, une fois de plus, un scandale écologique dans lequel la nature passe en second plan… Le développement urbain est semble-t-il prioritaire pour le conseil municipal ballancourtois… C’est triste, il n’ont rien compris du dérèglement climatique qui nous menace. Ils vous diront qu’ils mènent de nombreuses actions pour le climat: greenwashing!

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Si c’est vrai, c’est scandaleux…

Je ne connais pas ce média « jumeaux91 » et ses accusations sont graves… Ces maires devraient donc porter plainte contre ce média pour diffamation … Je n’ai pas retrouvé l’article du canard enchaîné, si quelqu’un l’a, merci de me l’envoyer afin qu’il soit publié! Merci.

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Quand le mercure ne s’emballe pas, certains crient au complot du climat.

Si l’Europe de l’Ouest (dont la France) est au niveau ou un peu en dessous des normales de saison, cela n’empêche pas le reste du monde de subir un été particulièrement torride pour le moment — dont l’Europe de l’Est et l’Afrique du Nord, mais aussi l’ouest des États-Unis. En Europe de l’Est, les températures peuvent atteindre jusqu’à 12 ou 14 degrés de plus que les moyennes des 30 dernières années. © Climate book

«Il fait 15 degrés et ils nous parlent de réchauffement climatique» : c’est quoi la différence entre la météo et le climat ?

Météo et débats. Il suffit souvent d’une légère baisse des températures pour déchaîner les passions de celles et ceux qui remettent en cause la réalité du dérèglement climatique. Bien que liés, la météo et le climat sont en réalité très différents.

«On est début juillet, il fait 15 degrés et ça nous parle de réchauffement climatique»«Quand on doit porter un pull-over au mois de juillet, peut-on vraiment parler de réchauffement climatique ?» : ces jours-ci, les messages de ce style pullulent sur les réseaux sociaux. Ces discours aux relents parfois complotistes semblent tous ignorer le cœur du problème : la météo et le climat, ça n’est pas du tout la même chose.

La grande différence réside dans l’échelle de temps. La météo se concentre sur l’étude des phénomènes atmosphériques (température, pluviométrie, vent, pression, humidité, etc) à court terme, qui permet notamment de prévoir le temps qu’il fait à un moment et dans un lieu donné. Elle peut varier d’une heure ou d’un jour à l’autre.

Le climat est l’analyse des conditions météorologiques sur une longue période – par convention, les climatologues utilisent une période de référence de 30 ans (on se réfère actuellement aux moyennes des années 1991 à 2020). «Le climat correspond à l’agglomération de la météo sur le long terme qui nous permet de définir la “carte d’identité” d’une région donnée», explique à Vert Matthieu Sorel, climatologue chez Météo-France.

«Pour avoir une image plus parlante, on peut se dire que la météo, c’est votre humeur du jour. D’un jour à l’autre, on peut se réveiller fatigué, de mauvais poil, ou super content. Alors que le climat, c’est votre caractère et ce qui vous définit en tant que personne à long terme : impatient, colérique, calme, etc.», illustre Matthieu Sorel.

Cette notion de temporalité est essentielle : une augmentation de la température de 4°C sur une journée n’entraînera pas de conséquences marquantes, alors qu’une hausse du mercure de 4°C à l’échelle d’un siècle représente un climat radicalement différent. Par exemple, lors de la dernière ère glaciaire, il y a 20 000 ans, la température moyenne en Europe était inférieure de 5°C à celle d’aujourd’hui, et la glace recouvrait tout le nord du continent.

Malgré tout cela, la météo et le climat demeurent étroitement connectés et interdépendants. «Les variations météorologiques à court terme peuvent être influencées par les conditions climatiques de fond, tandis que les changements climatiques à long terme peuvent modifier les schémas météorologiques régionaux et mondiaux»détaille Météo-France.

Un début d’été finalement pas si frais

Si les Français·es ont l’impression d’avoir vécu un printemps très maussade et de subir un début d’été plutôt frais, les températures sont en réalité plutôt conformes aux normales de saison. Ce décalage entre le ressenti et la réalité est dû au fait que l’on s’habitue peu à peu à vivre dans un climat plus chaud, alors même qu’il est loin d’être «normal». «C’est juste que l’on a complètement changé de référentiel», juge Matthieu Sorel.

Par ailleurs, l’évolution incontestable du climat à la hausse n’empêche pas l’arrivée d’événements extrêmes plus froids. «La tendance à long terme fait que l’on va vers un réchauffement des températures et des étés de plus en plus chauds, mais ça ne signifie pas que l’on ne peut pas avoir des étés plus frais ou équivalents à la moyenne par exemple», décrypte le climatologue. Depuis début 2024, le nombre de records de températures battus dans les différentes stations de mesure du réseau Météo-France s’élève à sept pour les records de froid… et à 357 pour les records de chaud. «Sans équivoque, le match est inégal», tranche Matthieu Sorel.

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