
Les deux premières phases de la Desserte Val d’Essonne sont une catastrophe écologique pour plusieurs raisons.
Consommation de terres agricoles, entrepôts gigantesques sans gestion intelligente des eaux pluviales, éclairage, pas de raccordement à des transports en commun, obligation pour les employés de venir en voiture, habitat individuel en bordure d’axe routier à fort passage, …
La troisième phase de ce projet qui doit relier les deux premières à Chevannes et qui passera trop près de certaines habitations des Levitt et de Chevannes sera aussi très consommatrice de terres agricoles. L’argument « Faciliter la fluidité du trafic » est un leurre. Certes dans un premier temps, cela pourrait être une réalité à condition que les responsables politiques locaux sachent se retenir de construire aux abords de cette fausse déviation. Rappelons que les deux premières phases n’étaient pas terminées que déjà les constructions sur Ormoy et le Coudray Montceaux proliféraient. La technique politique est de dire avant le projet, c’est impossible de construire sur ces terres pour affirmer ensuite qu’ils n’ont pas eu le choix…
Bref, on connaît la chanson et cette troisième phase n’y échappera certainement pas. Mennecy touchera bientôt Chevannes au rythme où ils vont.
Par expérience, on sait que plus de route, c’est plus de voitures et de camions, et donc bien sûr, densité du trafic, pollution atmosphérique et nuisances sonores. Permettre aux habitants de Chevannes, Champcueil, Ballancourt, La Ferté Alais de rejoindre plus facilement l’ A6 c’est permettre à leurs élus de construire davantage… On comprend aisément la suite… Ils vous diront que non!
Rumeur: Le projet d’entrepôt géant Chronopost qui devait se faire à Combs-la-Ville serait attendu dans nos champs! La plus grande plate-forme Colissimo de France, navire amiral de La Poste, après mise en compatibilité du plan local d’urbanisme (PLU) pourrait voir le jour sur nos terres dans un champ en culture.
La plate-forme d’une surface de 50 000 m2 sur deux niveaux devrait être construite sur un terrain de 20 hectares. Elle devrait être en mesure de traiter 33 500 colis par heure. L’entreprise Chronopost, boostée par l’essor de l’e-commerce depuis le confinement installerait ici son nouveau « hub national ».
Plusieurs centaines de camions par jour. Cette rumeur sera démentie…
« Chronopost, avec plusieurs centaines de camions par jour, cela ne le faisait pas, réagit Michèle Peyron dans un article du Parisien, la députée de la 9e circonscription. Il y a bien d’autres endroits où il y a des friches industrielles, où Chronopost pourrait s’installer. La manière dont cela a été fait, avec cette absence de communication, m’ont poussée à accompagner les opposants à ce projet. »
Extrait de l’article du Parisien:
La nouvelle de l’abandon redonne le sourire aux riverains de l’allée des Princes, qui auraient été les plus proches voisins de l’entrepôt aux dimensions géantes. Mais ils restent méfiants. « J’ai appris cela vendredi, indique Michel. Avec ma femme, on est soulagé. Mais on n’est à l’abri de rien. Le maire nous a tellement floués qu’on ne croit plus personne. Nous restons décidés à partir d’ici, car nous ne sommes pas sereins. Cela nous a mis un sacré coup. Qui nous dit qu’il n’y aura pas autre chose à l’avenir, qu’une autre société ne va pas s’installer ? On ne fait plus confiance. »
« C’est une très bonne nouvelle, reconnaît Ali, un autre riverain, qui a participé au pique-nique de contestation de dimanche dernier. C’était décevant de ne pas avoir été concertés, mais c’est bien que le projet soit abandonné. Je n’ose pas imaginer le bazar que cela aurait été… » « C’est un énorme soulagement. Mais on est échaudé et on va rester vigilant, assurent Claude et Sylvie. On va vérifier que le projet est bien annulé et surveiller ce qui se fera par la suite. On s’est battu dès le premier jour. Même nos enfants qui n’habitent plus là sont venus manifester avec nous. En tout cas, c’est une joie collective pour le quartier, qui s’est fédéré. On a beaucoup parlé avec nos voisins et on a appris à se connaître. »
« Cela amenait du travail, des impôts pour la ville, mais il faut penser aux riverains, pointe Christophe, qui habite en centre-ville. Que le maire réfléchisse mieux son projet. »
Tout ceci n’est que rumeur. Il faut leur faire confiance, il n’y aura pas de nouvelles constructions autour de la troisième phase de la Desserte Val d’Essonne. C’est ce qu’ils affirment, à vous de les croire ou pas… Moi j’ai choisi!
Bonjour,
Est-ce que vous auriez le tracé exact avec échelle. J’avais regardé un plan qui n’était pas le définitif afin de savoir à quelle distance la desserte passerait le long des Levitt svp. La ccve n’avait pas été en capacité de me le communiquer.
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